Plus de 450 groupes d’intérêt public de toute l’Europe et du Canada ont exhorté aujourd’hui les législateurs à voter contre l’accord économique et commercial global et donc au rejet du CETA. Ils ont uni leurs forces pour défendre les personnes contrer les menaces que fait peser l’accord UE-Canada, qui doit encore être ratifié par le Parlement européen. Si les parlementaires européens donnent le feu vert à l’accord commercial, les votes de ratification dans les États membres de l’UE suivraient.
Dans une lettre ouverte envoyée aux législateurs aujourd’hui, les groupes expriment de sérieuses préoccupations concernant le CETA, dont la ratification pourrait affaiblir la protection des travailleurs et celle de l’environnement. Cette ratification fournirait également des outils extrêmes aux investisseurs pour attaquer les réglementations d’intérêt public.

La lettre ouverte souligne que :

  • Le CETA n’est pas un accord commercial progressiste mais encore plus intrusif que l’ancien programme de libre-échange conçu par et pour les plus grandes multinationales du monde.
  • L’accord comporte de nombreuses dispositions inquiétantes qui mettent de côté les besoins des populations et de la planète.
  • Il faut un changement de paradigme vers une politique commerciale transparente et inclusive.

Les syndicats, les associations d’agriculteurs, les groupes environnementaux et de santé publique ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme et des droits numériques des deux côtés de l’Atlantique figurent parmi la longue liste des signataires. Leur rejet ferme du CETA est exemplaire de l’opposition croissante à cet accord controversé, qui a également été critiqué par des juristes, des petites et moyennes entreprises, ainsi que par un certain nombre de des économistes.

 

Lisez ici le communiqué de presse dans son intégralité (en anglais).

Published On: 28 novembre 2016Catégories : CETA, TiSATags: , ,
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