Exposition sur la migration italienne organisée par des membres de l’Union Syndicale Bruxelles (USB) 

 

Le traité de Paris, signé le 18 avril 1951 par la France, l’Allemagne de l’ouest, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas établissait les fondations d’une Europe unie après le déchirement de nos pays par la guerre. La CECA fut la première organisation internationale basée sur des principes supranationaux et devait, à travers l’établissement d’un marché unique pour le charbon et l’acier soutenir les économies, augmenter les emplois, et élever le niveau de vie moyen au sein de la Communauté.

Un de ses objectifs était de « soutenir massivement les industries européennes du charbon et de l’acier pour leur permettre de se moderniser, d’optimiser leur production et de réduire leurs coûts, tout en prenant en charge l’amélioration des conditions de vie de leurs salariés et leur reclassement en cas de licenciement ». Avant cela, des pays européens dont la France et la Belgique, s’étaient lancés dans la bataille du charbon afin de fournir en énergie leurs industries et foyers domestiques. Cette bataille, qui passait par une production effrénée de la houille, a été reconnue comme étant à la base du miracle économique de l’après-guerre. L’ère de la mobilité des travailleurs avait commencé, c’est ainsi que des ouvriers italiens, polonais, grecs, allemands, hongrois,…ont été les précurseurs d’une Europe qui se voulait d’évoluer.

Venez à l’exposition sur la migration italienne du COMITES, organisée en partie par des membres USB, au Parlement européen au « ASP3 Distribution area », ouverte au public du 27 février au 03 mars 2017, vernissage 1 mars 18h00 !

Published On: 28 février 2017Catégories : Exposition
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