Union Syndicale Conseil : négocier le “nouveau normal”
Un nouveau contrat social fondé sur la confiance
Notre environnement de travail subit de profonds changements. La pandémie a marqué le début de la quatrième révolution industrielle, qui n’épargne personne.
Le Conseil doit piloter la réponse européenne à un ensemble de défis sans cesse plus complexes et interdépendants, dans un contexte de mondialisation et d’évolution technologique. Afin de pouvoir gérer le changement, améliorer les liens avec les parties prenantes et les citoyens et renforcer la confiance, nous devons maîtriser l’art de la coopération. La technologie apporte une flexibilité accrue, ce qui a une incidence sur les valeurs et les attentes.
La pandémie de COVID-19 a imposé un changement rapide dans notre façon de travailler. Nous devrions tirer les enseignements de cette expérience, et l’Union Syndicale et la FFPE entendent jouer un rôle de premier plan à cet égard.
Un tel changement rendra obsolètes certaines règles établies, de sorte que nous devrons négocier un nouvel accord: en l’occurrence un nouveau contrat social assorti d’un nouveau corpus de règles conçu pour protéger les intérêts du personnel. Notre administration et le personnel doivent œuvrer dans un véritable esprit de dialogue social pour préserver notre atout le plus précieux: l’engagement et la motivation du personnel.
Le SGC post-COVID sera différent. Nos outils et méthodes de travail, notre modèle de management et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée sont susceptibles de subir de profonds changements. La cohésion sociale pourrait également être mise à l’épreuve. Les changements suivants semblent nécessaires et devront être négociés:
- des structures plus flexibles et un travail fondé sur des projets/tâches devraient progressivement remplacer les obsolètes structures hiérarchiques descendantes;
- le personnel doit bénéficier d’un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée, avec le soutien d’un management bienveillant qui donne la priorité à la santé et protège le personnel contre le surmenage et le burn-out;
- la cohésion sociale, l’esprit d’équipe et la communication doivent être améliorés afin d’encourager la collaboration et de promouvoir un véritable esprit de corps;
- le management devrait privilégier le développement du personnel, la satisfaction professionnelle et les atouts individuels dont chacun fait bénéficier son équipe;
- le personnel peut fournir un travail de qualité depuis n’importe quel endroit, de sorte que l’augmentation du travail à distance devrait être une solution envisageable. Toutefois, les frontières entre les activités professionnelles et la vie privée devront être redéfinies et le management devra privilégier la confiance, l’autonomisation et la flexibilité comme elle l’a fait durant la pandémie;
- nos nouvelles façons de travailler peuvent devenir plus écologiques, une numérisation accrue pouvant contribuer à réduire les déplacements domicile-travail;
- certains nouveaux bureaux comporteront des espaces collaboratifs. Cette évolution pourrait toutefois nuire à l’intimité et l’espace personnel dont certains collègues pourraient avoir besoin pour certaines tâches nécessitant silence et concentration. Ces préoccupations devront donc être prises en compte: si l’aménagement actuel du bâtiment
Lex semble globalement acceptable, le bâtiment JL devra par contre être réaménagé pour être doté d’un nombre suffisant de bureaux et d’espaces individuels; - les missions deviendront probablement moins nombreuses (ce qui contribuera là encore à une réduction des déplacements).
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