Flash de septembre 2020 de l’Union Syndicale Conseil
L’administration du Conseil a géré les conséquences du confinement pour nos méthodes de travail de façon intelligente et souple, et mieux que d’autres institutions.
L’Union Syndicale remercie l’administration pour cette sagesse. La communication du directeur général ORG du 28 août semble donner l’orientation vers un déconfinement progressif. Mais l’Union Syndicale se pose quelques questions à ce sujet. Le nombre de nouveaux cas quotidiens enregistrés en région bruxelloise est de nouveau en hausse, au point que la région a été classée en zone rouge par plusieurs État-membres. Les voyages à Bruxelles sont dès lors fortement déconseillés, et des mesures contraignantes de quarantaine s’appliquent.
Comment peut-on alors raisonnablement inviter les collègues à revenir régulièrement travailler dans les locaux du SGC ? N’est-ce pas justement maintenant que le
télétravail s’impose davantage ? Ne vaudrait-il pas mieux continuer avec le télétravail depuis l’étranger au lieu d’imposer un retour d’une zone vert vers une zone rouge? D’une manière générale, comment le Conseil compte-t-il reprendre une activité normale, lorsqu’on conseille aux ministres et délégués d’éviter la région bruxelloise ? L’Union Syndicale est particulièrement inquiète de lire dans cette même communication que le régime exceptionnel pour le télétravail depuis l’étranger prend fin ce 4 septembre. Nous ne comprenons pas la justification pour cette décision.
L’Union Syndicale réclame que ce régime exceptionnel soit prolongé – au moins aussi longtemps que les État-membres considèrent Bruxelles comme une zone à haut risque. Auparavant, nous avions déjà pu lire, dans un des updates sur le Covid-19, que l’AIPN entend limiter à deux fois sur l’ensemble de la carrière la nouvelle possibilité de télétravailler occasionnellement depuis l’étranger (nouvel accord syndicats/AIPN, entré en vigueur ce 1er février). Interrogé par les syndicats, le directeur général ORG a confirmé cette volonté de l’AIPN.
L’Union Syndicale n’accepte pas cet écart unilatéral de l’accord conclu, qui n’est pas dans l’intérêt de l’institution. Réintroduire une barrière artificielle n’a aucun sens. L’avenir proche sera caractérisé par un mode de travail hybride, entre présences aux bâtiments, missions, télétravail depuis différents lieux. La productivité des collègues sera optimale lorsqu’on leur permettra d’effectuer leurs tâches de façon flexible et en tenant compte de leurs préférences.
Découvrez le Flash Conseil du mois de septembre 2020 ici.
