La fabrique à burn-out « politique immobilière »

Conditions de travail, News
USB - Commission

Le 21 février 2022, le secteur Communication de l’OIB écrivait à propos de la nouvelle politique immobilière :

« Même si toutes les DG et services participeront au changement, celui-ci sera progressif et, en tant qu’organisation, nous nous appuierons sur les leçons tirées pour aller de l’avant. Les DG et les services qui déménagent dans de nouveaux bureaux sont activement impliqués dans la conception de leur environnement de travail et peuvent adapter l’aménagement en fonction de leurs besoins spécifiques et sur la base de l’expérience acquise. » (Politique immobilière à Bruxelles (europa.eu))

Bel effet d’annonce publié urbi et orbi sur My Intracomm qui ne correspond pas à la réalité.

Car nous venons d’apprendre que l’OIB négocie la location d’un immeuble près de la gare du Nord destiné à reloger les agences exécutives et la DG CONNECT, sans se concerter avec les organisations syndicales des différentes institutions ni avec le personnel concerné.

Après celui du Loi 107, voici un nouvel exercice mené tambour battant par l’OIB, alors même que les leçons du « One-disaster » n’ont pas encore été tirées et le dossier d’évaluation est sur la table du CPPT.

Il est grand temps de mettre de l’ordre dans ce chaos et que l’OIB respecte ses engagements (cf : plus haut).

L’Union Syndicale appelle par conséquent la DG HR à imposer au nom de sa gouvernance sur l’OIB les mesures qui s’imposent, à savoir et notamment :

  • La suspension des recherches immobilières par l’OIB tant que les leçons n’auront pas été tirées et que le manuel des conditions et d’hébergement concernant le hot desking n’aura pas été validé par les comités de santé et de sécurité au travail,
  • L’évaluation des coûts de la nouvelle politique immobilière menée par l’OIB, i l’ensemble des coûts liés à des locaux physiques inadaptés, des déménagements, les corrections faites après installations du Personnel, ceux inhérents à la charge psychosociale corollaire (stress, relations conflictuelles, surcharge mentale voire burn-out),
  • L’évaluation en amont, et dès maintenant, des besoins d’espace des services et agences concernés par les mobilités à venir jusqu’en 2024 en fonction de leurs activités,
  • Une évaluation du nombre de postes de travail réels disponibles pour chaque DG et agence une fois déduit l’espace requis pour les salles de réunion, zones de projets, cuisine et autres lieux de rencontre,
  • La création de projets immobiliers sur la base des besoins liés aux activités des Unités.
  • La vérification par le CPPT de la conformité de chaque projet à la Directive sur les lieux de travail et des analyses de risques santé et sécurité au travail y relatives à préparer par l’employeur (la DG HR).

Faute de quoi, la grande machinerie immobilière de l’OIB continuera à être, et pour longtemps, une fabrique à burn-outs.

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