Épisode N°2 –> Arrêtons le déménagement des Agences Exécutives
Nous vous remercions pour votre participation à la manifestation du 31 janvier dernier. Nous poursuivons activement notre mobilisation contre cette proposition de déménagement désastreuse.
Comme indiqué lors de la manifestation, ce déménagement n’est pas irréversible et nous pouvons l’éviter. L’OIB n’aurait PAS encore signé le contrat de location du bâtiment Northern Light, même s’il s’agissait d’un «accord fait», selon les dires de certains. Au moins 9 mois sont nécessaires pour adapter le bâtiment aux besoins de la Commission. Cela signifie qu’il serait impossible de procéder au déménagement (même pour la REA) en septembre 2023, selon le calendrier proposé par l’OIB.
En ce qui concerne les conditions plus substantielles, il n’y a aucune raison valable pour AUCUNE des agences de déménager dans le bâtiment NL. Cela coûte plus cher que le COVE. Les employés devraient adapter leur style de travail à un lieu qui sera probablement un chantier de construction pendant des années. Dans le COVE, les agences ont réalisé d’importants investissements pour des installations convenant aux évaluations des projets, aussi bien dans le building que dans les bureaux.
En outre, les propriétaires actuels de COVE ne veulent pas faire partir les agences de leurs locaux, pas plus qu’ils ne prévoient de rénover les bâtiments.
À ce jour, nous n’avons obtenu aucune information de l’OIB ni de réponses aux questions posées dans notre tract syndical de janvier.
Nous réitérons nos demandes de clarification à l’Office sur la procédure de prospection qui a conduit à la location de ce bâtiment, notamment :
• Quel type de contrat a été signé et quels sont les critères qui ont conduit à sa signature?
• Est-ce que plusieurs options ont étés mises en concurrence ?
• Est-ce que le Comité Immobilier a été consulté?
• Ce choix de localisation ne devrait-il pas être entièrement remis en question au regard du périmètre attribué au parc immobilier de la Commission par le Corporate Management Board du 23 janvier 2023 ?
• Comment les besoins des activités des unités mises en hot-desking ont-ils été pris en compte ?
• Est-ce qu’une analyse des risques en matière de santé et sécurité a été faite?
Nous regrettons le manque de transparence dans le choix de ce bâtiment et de dialogue avec le personnel (qui persiste encore malgré les mobilisations et pétitions).
D’après nos informations, il semblerait que certains Directeurs des agences ne sont pas d’accord avec ce déménagement. Quelles sont leurs positions ? Pourquoi ne s’expriment-ils pas ? Les agences paient le loyer sur leur propre budget, et non sur celui de la CE. C’est pourquoi l’OIB négocie l’accord au nom des agences.
Pour ce faire, une relation de confiance doit être établie.
L’Union Syndicale a demandé à la Direction Sécurité de recevoir les chiffres sur la délinquance dans le quartier. Elle a demandé également des garanties à la région bruxelloise quant à l’augmentation des effectifs pour assurer la sécurité dans un quartier qui est loin de l’image décrite. À ce jour, ces informations ne nous sont pas parvenues. Et en plus, la présentation de Pascal SMET n’a pas réglé le problème de sécurité dans le quartier, à court terme.
Nous allons organiser d’autres actions !